Après la rénovation de la toiture de la maison, l’étape suivante est son isolation thermique. Ces grands travaux sont effectivement l’occasion pour moi de transformer enfin mon lieu d’habitation en un bâtiment performant énergétiquement.
L’importance d’une maison bien isolée
Avec un toit vieillissant de moins en moins étanche, son remplacement était devenu une nécessité. Pour ce faire, compte tenu du devis présenté par l’entreprise de couverture, il me fallait faire une demande de crédit pour les travaux. Comme ces travaux ont une incidence sur la performance énergétique d’un logement, ils sont très encouragés et peuvent dans certains cas bénéficier d’aides auprès de l’État français et de l’Agence National de l’Habitat ou l’Anah. Voilà de quoi me motiver encore plus.
Toutefois, ma décision est surtout justifiée par mon ras-le-bol de payer des factures de chauffage très élevées chaque période hivernale. En effet, comme la toiture a perdu en étanchéité, l’air chaud s’y échappe. Souvent, je dois alors mettre les appareils de chauffage à fond pour que mon intérieur soit bien chauffé. Et cela sans parler de l’inconfort thermique d’un bâtiment mal isolé. C’est en effet très désagréable les grandes variations de température dans la journée, la chaleur étouffante de l’été, ou encore l’humidité ambiante qui règne dans la maison à l’automne.
Laine minérale ou végétale
Une fois trouvé le professionnel, je passe à la sélection de l’isolant thermique de la toiture. Nombreuses possibilités s’offrent alors à moi. Et mon premier choix se porte sur la laine de verre. Isolant minéral thermique le moins cher du marché, ce produit est très utilisé pour les toits et les combles. Néanmoins, un des grands défauts de ce matériau est son côté très allergisant, particulièrement si laine de verre n’est pas bien contenue.
Pour écarter tout risque d’allergie et d’irritation de la peau, l’artisan me recommande alors de m’orienter vers les isolants naturels, mais surtout écologiques. Parmi les laines végétales, le coton séduit surtout pour sa facilité de pose. Seul inconvénient, au fil des années, cette matière se transforme en nid à poussière. Bonjour les rhumes de foins. Autrement, offrant de très bonnes performances phoniques et thermiques, le chanvre est à la fois antibactérien et antifongique. De plus, cet isolant ne craint pas les rongeurs et les insectes. J’ai donc opté pour la laine de chanvre.
Les autres types d’isolants
Autrement, nombreux types d’isolants pour toiture sont également disponibles si les laines végétale et minérale ne vous intéressent pas. C’est par exemple le cas de la laine de mouton. Livrée en rouleaux ou en panneaux, cette matière isolante est plus chère que les autres puisqu’il faut compter en moyenne 15 à 20 euros le mètre carré. Et toujours dans la lignée des produits animaux, les plumes de canard conviennent surtout aux combles non habitables.
Sinon, à la fois naturelle et recyclable, la fibre de bois fait surtout office d’excellent isolant thermique. Toutefois, pour une performance thermique optimale, ce dernier doit être associé à d’autres isolants. D’où son utilisation pour l’isolation extérieure du toit et des murs dans les nouvelles constructions. Enfin, également écologique, le liège résiste bien au tassement. Le prix de cet isolant est cependant très onéreux. De plus en plus, l’ouate de cellulose est utilisée comme isolant : très performante au niveau de l’isolation thermique, elle offre un rapport qualité-prix raisonnable.