Il n’est pas forcément nécessaire de tailler les cerisiers car ils sont un peu rétif à l’opération, sauf dans quelques cas. En effet, on laisse souvent ces grands arbres s’épanouir librement, tant que chaque année, ils nous offrent leurs fruits ! Si le besoin de tailler s’impose malgré tout, vous procèderez toujours immédiatement après la récolte ou, au pire, en hiver quand il ne gèle pas.
La taille du cerisier
Parmi les différentes variétés de cerisiers, certains ont un port retombant, c’est le cas de ceux qui donnent des guignes ou des griottes. A force de crouler sous le poids des fruits, les rameaux retombent et nécessitent une taille pour redonner un coup de jeune à l’arbre et l’alléger un peu.
Vous couperez donc les branches retombantes à l’angle d’une branche de renouvellement, de sorte que l’arbre reprenne une forme de parasol aplati.
D’autre part, les cerisiers qui donnent des bigarreaux, même s’ils ont un port plutôt rigide, avec les années, ils peuvent aussi être envahis par des branches retombantes qu’il convient de supprimer de la même façon qu’exposé ci-dessus.
La taille va se faire de façon à créer un « tire-sève » c’est à dire une branche secondaire qui va devenir le prolongement de la branche principale, en supprimant le rameau qui retombe en le coupant au ras de celui qui est conservé comme « tire-sève ».
Les risques de la taille du cerisier
Lorsqu’on taille un cerisier, il se forme de la gomme sur le bois mis à nu, ce qui peut favoriser le développement de maladies cryptogamiques. Il faudra donc veiller à couper bien nettement sans laisser de bouts qui ressortent et qui risqueraient de pourrir : c’est très important, et surtout cela peut vous éviter d’utiliser du mastic cicatrisant qui est loin de faire l’unanimité.